Introduction
Au début du mois de mai, nous avons eu la joie de faire deux entrevues avec Mme Sylvie Collin, Sylvie est coach parentale, certifiée PNL, mais d’abord et avant tout une maman de 4 enfants. Étant donné les nombreuses et diverses informations abordées avec Sylvie lors de ces deux entrevues, j’ai pensé vous écrire un aperçu de ces deux entrevues, les titres des différents sujets et à quelle minute il en est question. Ceci afin que vous puissiez vous y référer avec facilité. Vous pouvez bien sûr retrouver ces entrevues sur ma page Facebook pro ainsi que sur ma chaîne YouTube. http://Page pro: https://www.facebook.com/toutpetitdeviendragrand/

PREMIÈRE ENTREVUE : J’parent Grand
La première entrevue est bien sûr avec la maman qui a guidé ses enfants dans ses forces. Qui dit force ne veut pas seulement dire au niveau créatif, mais aussi au niveau de la personnalité de l’enfant, de ses qualités, des valeurs qu’il acquiert.
La gratitude (1 :29)
Sylvie nous fait découvrir une façon bien spéciale de commencer la journée. Elle nous avoue adopter la loi du 80/20, donc de se laisser une marge d’erreur dans ce processus, mais elle s’applique à débuter sa journée par la gratitude. Elle va réveiller son enfant et le remercie d’être là, d’être dans sa vie. Elle remercie aussi pour les belles choses qu’elle a. Elle dit essayer de leur inculquer ceci afin que ses enfants apprennent à débuter la journée dans la bonne humeur, dans l’accueil de ce qui va se produire de beau dans la journée à venir. Elle dit que ceci leur fait aussi prendre conscience des choses qu’ils ont, donc ils sont moins dans la demande et dans le désir.
La sortie de zone de confort (3 :20)
Par la suite Sylvie nous explique «la sortie de zone de confort» accompagnée d’un défi et d’une intention. Après avoir débuté par la gratitude, ils continuent leur journée en déposant une intention, soit en déjeunant ou dans la voiture. Ils se demandent qu’elle sera leur intention de la journée ou quelquefois leur défi. S’il y a quelque chose qui s’est moins bien passé la veille ils se lancent un petit défi, car c’est en dehors de la zone de confort que la magie opère, où on peut se surpasser et devenir une meilleure version de nous-mêmes.
La reconnexion (4 :39)
Au retour de l’école, il y a une reconnexion avec les enfants. Un câlin de 15 secondes. Sylvie nous dit que lorsque les enfants reviennent de l’école, souvent ils sont super excités, quelquefois ils ne savent pas trop pourquoi, mais souvent c’est parce qu’ils se sont ennuyés de nous. Donc, lorsqu’on retrouve nos enfants il est important de prendre un petit temps pour se reconnecter, se mettre à leur niveau et de leur faire un câlin. Pourquoi 15 secondes? Parce que les 15 secondes restimulent les ocytocines qui sont l’hormone du bonheur, l’hormone de l’attachement. L’hormone de l’attachement est comme l’ingrédient secret pour avoir des enfants coopératifs, cultiver l’amour, un lien fort entre le parent et l’enfant. Quand l’amour est là, lorsqu’on leur fait des demandes par la suite, ils sont beaucoup plus ouverts face à notre demande, même s’ils n’ont pas le goût, ils vont le faire pour nous faire plaisir parce qu’ils nous aiment tout simplement. C’est une belle façon de leur démontrer qu’on les aime.
Le partage (7 :19)
Le partage fait aussi partie de leurs bonnes habitudes de vie. Sylvie demande chaque jour à ses enfants ce qu’ils ont aimé et n’ont pas aimé de leur journée. Ils font ceci au souper, elle dit aimer mettre plus l’accent sur le positif, donc ils énumèrent trois choses qu’ils ont aimées, ce qui les fait aussi apprécier la vie. Ceci développe aussi l’empathie, car les autres prennent le temps d’écouter leur frère ou leur sœur. Ensuite ils disent une chose qu’ils n’ont pas aimée et comment ils auraient pu faire autrement pour que ça se passe mieux. De là, le lendemain matin, l’intention de la journée peut être en lien avec ce qu’ils ont travaillé le soir. Elle dit que ceci se fait très naturellement et que si elle ne part pas la conversation, les enfants le font d’eux-mêmes. Ceci doit être débuté tranquillement, ne pas l’imposer à l’enfant si cela n’a jamais été fait. Une belle façon de le faire est de partager nous-mêmes trois choses que nous avons aimées et une chose que nous n’avons pas aimée, et comment nous aurions pu faire autrement. Lorsqu’on le fait, les enfants ont envie de le faire eux aussi, car ils ont aussi envie de partager ce qu’ils ont vécu dans leur journée. Ceci amène un autre avantage à ne pas négliger, au lieu de mettre toujours l’attention sur ce qui ne va pas, par exemple un enfant qui ne cesse de bouger ou qui ne tient pas sa fourchette comme il faut, le focus se fait sur ce qui s’est bien passé dans la journée. Ce sur quoi l’attention est mise prend de l’expansion. L’attention est donc mise sur le partage, sur le dialogue et jour après jour cela s’améliore.
Le partage des beaux rêves au coucher (10 :33)
L’heure du coucher est une séparation, nous nous couchons chacun dans nos chambres donc il y a une coupure qui s’installe. Sylvie a instauré avec ses enfants, une idée qui lui est venue d’une de ses filles, car lorsque Sylvie lui disait fait de beaux rêves, elle lui demandait «c’est quoi le beau rêve?» Alors au lieu de se laisser imposer des images, ils inventent, se partagent leurs rêves respectifs. Ils ont aussi créé une île magique et ils se partagent ce qu’ils vont faire sur leur île, ils se donnent un rendez-vous sur leur île. À ce moment-là la séparation se fait avec beaucoup plus de facilité, l’enfant a hâte d’aller se coucher pour rêver.
Le tableau de rêve (12 :07)
Il y a aussi le tableau de rêve, qui est un collage. Choisir des magazines, se laisser inspirer par les images qui nous attirent, et les coller sur un grand carton. Ceci devient un rêve, nous aide à focusser, à voir vers quoi on veut aller. Plus on sait où on veut aller, plus on déploie toutes les ressources nécessaires pour atteindre nos objectifs. Elle dit qu’il faut amener nos enfants à voir grand. Sylvie avait vu une citation qui disait «si tu vises la lune, si tu ne l’atteins pas, tu feras toujours partie des étoiles». Elle nous parle de la technique de M. Walt Disney.
Formation PNL (15 :57)
Sylvie nous parle aussi comment l’anxiété de sa fille l’a amenée à prendre sa formation de PNL et comment elle a grandi au travers tout ça face à son rôle de parent, au niveau de la communication, à plus comprendre l’enfant. Ce cours lui a permis de remplir son coffre d’outil pour devenir la maman calme et efficace qu’elle est aujourd’hui. Elle nous explique qu’elle concilie travail et famille, que les enfants sont le centre de sa vie et que tout le reste gravite autour.
Diriger son enfant dans sa force (20 :50)
Sylvie a dirigé son garçon dans sa passion qui est la danse. Elle explique que souvent, si nos enfants choisissent un métier non conventionnel, notre peur en tant que parent peut faire en sorte de le freiner dans son élan. Elle dit que c’est une de nos plus grosses erreurs, car il y a tellement de gens qui ne vivent pas de leurs passions. Lorsqu’on vit de sa passion, on se lève à tous les matins avec l’envie d’aller travailler. Il ne faut jamais éteindre les rêves de nos enfants, il faut les encourager, il faut les amener à se dépasser, à aller chercher des formations. C’est tellement beau de voir nos enfants s’épanouir!

DEUXIÈME ENTREVUE : J’parent Pro
Introduction
Lors de la deuxième entrevue avec Sylvie, nous avons abordé certaines techniques très particulières qu’elle a apprises, pratiquées avec ses enfants, et qu’elle enseigne aux parents qui prennent ses ateliers.
Du temps de qualité (1 :11)
Sylvie nous explique que le temps de qualité nécessite de laisser le téléphone, les écrans, la télévision. Prendre du temps au retour de l’école pour demander à ses enfants ce qu’ils ont fait dans la journée, savoir prendre un temps d’arrêt avec eux, les regarder dans les yeux, leur faire un câlin. Savoir s’arrêter sans être captivé par l’extérieur.
La synchronisation (03 :55)
Pour créer le lien avec nos enfants, il y a la synchronisation. Elle peut être verbale ou non verbale. La synchronisation verbale est d’utiliser les mêmes mots que l’enfant. Elle donne comme exemple l’adolescent qui utilise les «style» «genre» «comme», en utiliser un peu dans notre conversation avec lui de façon subtile afin de se connecter avec sa partie inconsciente, ceci crée le sentiment d’appartenance.
Elle explique que quelquefois on rencontre une personne et qu’on a l’impression de la connaître depuis des années, souvent c’est parce qu’il y a un point en commun entre nous et cette personne, elle vient de la même ville, a le même accent que nous ou elle pratique la même activité que nous, on utilise le même vocabulaire et on se sent compris par elle. Il en est de même avec nos enfants.
Il y a aussi l’intonation de la voix que l’on peut ajuster au timbre et au ton de voix de l’enfant, aigu, grave, fort, etc.
La synchronisation non verbale se fait avec la tête ou le corps que l’on place dans la même position, ex : tête sur le côté, corps un peu affalé. Si on a pris le temps de bien faire la synchronisation en se plaçant dans la même position que lui, lorsqu’on change de position, l’enfant va le faire aussi, il va nous suivre. On peut souvent observer comment ceci se fait de façon inconsciente lorsque nous allons au restaurant. Donc lorsqu’on le fait de façon consciente le lien de confiance s’établit tout simplement. Sylvie dit faire pratiquer ceci aux parents lors de ses ateliers.
Le step in (08 :00)
Le step in sert à développer l’empathie. Lorsqu’en tant que parent on développe le côté empathique, on est capable de se mettre dans les souliers de nos enfants et en étant capable de se mettre à leur place il est plus facile de déceler quel besoin il a, ceci parce que «derrière tout comportement il y a une intention positive» et souvent c’est un besoin qui n’est pas comblé. Elle explique une petite anecdote à ce sujet qui nous démontre très bien que l’on ressent ce qu’une personne peut vivre juste par ses gestes, sa posture, sa démarche et qu’il y a moyen de modifier celle-ci pour modifier le ressenti et l’attitude.
La différence entre «la maman et le papa» et «la mère et le père» (10 :45)
Sylvie nous dit que Jacques Salomé explique que lorsqu’on est parent on porte plusieurs chapeaux. Lorsqu’on devient parent, on est à la fois maman/papa, on est aussi mère/père, on est une femme et un homme, et on est aussi amoureux/amoureuse. Plus on réussit à équilibrer nos quatre chapeaux plus on réussit à équilibrer la systémique familiale.
Le chapeau «maman/papa» est la partie qui s’occupe du socioaffectif, prendre du temps avec eux, se réveiller dans la gratitude, faire des câlins, etc.
Le chapeau «père/mère» est la partie qui va mettre des limites, il ne faut pas croire qu’être un parent bienveillant est de ne pas mettre de limites. Des limites c’est sécurisant. Il est important de bien les encadrer, c’est l’heure de se coucher, c’est l’heure de souper, c’est l’heure du bain. À ce moment-là notre ton de voix n’est pas le même et l’enfant fait alors une différence entre «maman/papa» ou «mère/père». Elle nous donne une belle démonstration de ce que nous sommes quelquefois portés à faire et qui fait que l’enfant ne fait pas la différence.
Elle nous explique aussi comment ne pas devenir des parents frustrés et l’importance de ne pas négliger le côté «amoureux/amoureuse».
Elle nous dit que lors de ses ateliers, il est certain que c’est facilitant lorsque le père et la mère sont présents. Cependant elle nous explique aussi que les parents peuvent être différents et qu’il s’agit alors de trouver un consensus afin que tout le monde se sente bien. Elle a aussi expliqué qu’elle a appris dans la différence de ses parents.
Trucs pour faire comprendre à l’enfant que les parents ont besoin de se retrouver, ont besoin de temps pour eux. (16 :37)
Apporter ceci de façon imagée à l’enfant, ex : foulards ou bracelets de couleur.
Expliquer les quatre rôles, et leur dire pourquoi c’est important que papa et maman aient du temps pour eux, ou aient du temps d’amoureux.
De leur expliquer aussi les avantages de ceci.
Comment peut-on devenir un parent sécurisant? (18 :05)
En étant cohérent avec ce que l’on dit. Plus on est constant plus c’est sécurisant pour l’enfant.
Les enfants ont aussi besoin de savoir qu’ils sont aimés, il y a plusieurs façons de démontrer notre amour, par le toucher, par les échanges de services, des moments de qualité, la communication. Elle explique que quelquefois nous posons une action qu’on aimerait que l’autre personne pose pour nous, alors que pour elle il en est tout autrement.
Se laisser du temps pour réfléchir avant de donner notre opinion ou notre décision face à une demande de l’enfant. Alors, si on dit oui ou non à cette demande, nous avons les arguments du pourquoi et du comment et on ne change pas d’idée parce qu’on a été trop rapide pour répondre, car le fait de changer d’idée constamment n’est pas sécurisant pour l’enfant.
La bienveillance et l’empathie font développer le cerveau de l’enfant donc l’écoute est super importante.
Le ressenti intérieur (22 :01)
Elle nous explique ce qui se passait pour sa fille lorsqu’elle allait la chercher chez son père. Elle explique qu’en PNL il y a les sous-modalités qui sont de transformer une image interne. Elle demandait à sa fille, si tu te fermes les yeux c’est comment? Elle disait c’est noir. Alors elle partait de la boule noire et commençait à la transformer. Pour que ce soit mieux, quelle couleur cela pourrait être? Vert. Qu’est-ce que tu pourrais ajouter de plus? On pourrait ajouter des fleurs. De changer l’image interne change l’état interne. Mettre une image sur le ressenti. On transforme l’image et ceci transforme le ressenti.
Pour la conclusion, le conseil de Sylvie (23 :30)
Ne jamais cesser de penser «besoin». Lorsqu’ils sont petits, nous pensons à leur besoin, a-t-il besoin de manger, a-t-il besoin de boire, a-t-il besoin d’être cajolé, quel est son besoin pour qu’il se sente mieux? Lorsqu’ils vieillissent, nous cessons de penser ainsi. Pourtant, si on prenait le temps de se dire, pourquoi il bouge à la table, etc. Demander à l’enfant, est-ce que c’est possible que tu aies besoin de ceci? Aussi quelle compétence mon enfant aurait besoin de développer par exemple pour être plus calme, pour s’endormir? Ce peut être par la méditation. L’aider à développer de nouvelles compétences.
Au lieu de focusser sur le comportement, chercher la cause du comportement qui est 90% un besoin non comblé. En venant prendre soin du besoin, on cherche des solutions avec notre enfant, du comment il peut prendre soin de son besoin, et à ce moment-là le comportement disparait, pas seulement pour un court instant, mais pour toujours.

Pour découvrir d’autres conseils et techniques de Sylvie Collin
Site : www.parentfunambule.com
Page Facebook pro: www.facebook.com/parentfunambule/

MA CONCLUSION
Je vous invite donc à visionner, à essayer (car c’est dans la pratique qu’on acquiert la foi en ce que l’on fait et qu’on découvre les résultats), et à partager ces vidéos ainsi que cet article à d’autres parent.

N’oubliez pas que j’ai besoin de vous, chers messagers, pour faire connaître «Tout petit deviendra grand» au plus grand nombre de parents possible.
Un gros merci d’être là pour ces petits êtres qui ont tant besoin de notre amour, de notre présence et de notre soutien.

Nicole